En Espagne, la sélection du sexe du bébé dans les traitements de fertilité n'est pas autorisée, sauf dans des cas exceptionnels pour des raisons médicales, mais les résultats d'une vaste étude menée en Australie et en Nouvelle-Zélande indiquent que certains traitements de fertilité tels que la fécondation in vitro favorise la naissance des bébés de sexe masculin.
Ils ont analysé plus de 13 000 échantillons soumis à la fécondation in vitro (FIV) et ont découvert que 53% des femmes subissant une fécondation in vitro standard ont eu un bébé de sexe masculin, comparé à 50% dans les cas où une injection intracytoplasmique était utilisée, méthode utilisée lorsque le sperme a une mobilité réduite et qu’il est injecté directement dans l’ovule.
La fécondation in vitro standard (FIV) consiste à incuber le sperme et l'ovule dans un milieu de culture afin que la fécondation ait lieu, puis à transférer l'embryon dans le ventre de la mère.
Les scientifiques ont également découvert que le moment auquel l'embryon est transféré dans l'utérus après une fécondation in vitro pourrait également influer sur le sexe du bébé.
Lorsque les embryons ont été transférés quatre jours après la fécondation, le pourcentage d'hommes atteignait 54,1%, tandis que s'ils étaient transférés deux ou trois jours plus tard, le pourcentage était de 49,9%.
Il semble y avoir une certaine influence de la technique utilisée et du moment du transfert pour indiquer que la fécondation in vitro favorise la naissance des bébés de sexe masculin. Cependant, ce ne sont que des probabilités et ne garantissent en aucune manière qu'une FIV prétende avoir un enfant.
À la suite de l’étude, les experts ont saisi l’occasion pour alerter sur les déséquilibres et les conséquences sociales graves du choix du sexe des bébés dans des pays comme la Chine ou l’Inde.
