Études préliminaires menées par des chercheurs de la clinique Mayo, associer le haut niveau de la protéine HtrA1 et la prééclampsie. Ces conclusions ont été rendues publiques lors de la réunion annuelle de la Society for Materno-Foetal Medicine à Miami, qui s'est tenue ces jours-ci.
Cette découverte pourrait conduire à la mise au point d’un test sanguin permettant de suivre les taux d’HtrA1 et d’identifier les femmes à risque de prééclampsie, puisqu’il n’existe actuellement aucun test permettant de le prédire.
Au cours de l'enquête, ils ont évalué les niveaux de cette protéine dans des cellules placentaires spécifiques de femmes dont la pression artérielle était normale, d'une prééclampsie légère et d'une prééclampsie sévère, en découvrant les taux les plus élevés de protéine HtrA1 dans les placentas du troisième trimestre des femmes atteintes de prééclampsie sévère. L’équipe du Dr Brian Brost a déclaré que des taux élevés de cette protéine chez les femmes atteintes de prééclampsie sévère pourraient provoquer un dysfonctionnement au cours du deuxième stade de croissance des cellules clés du placenta appelées cytotrophoblastes, dans leur fonction de migration vers l’utérus établir le placenta
La mise au point d’un test sanguin pour détecter les niveaux de HtrA1 pourrait constituer un système d’alerte précoce permettant de prévenir la prééclampsie.
