Grossesse et travail: il est temps de demander un congé de maternité

Dans la suite de notre série sur la grossesse et le travail, nous allons aborder aujourd’hui des questions administratives détaillant les étapes à suivre pour prendre les mesures suivantes: demande de congé de maternité.

La congé maternel Il s'agit d'une subvention économique reconnue par l'Institut national de la sécurité sociale pour les cas de maternité biologique, d'adoption ou de placement familial. Le congé de maternité est un fait reconnu par la législation du travail et est l’une des situations envisagées dans les suspensions de contrats de travail avec maintien de l’emploi dans le régime général et dans les régimes de travail qui entretiennent une relation contractuelle entre entreprise et travailleur, ainsi que dans le cas des travailleurs autonomes.

Caractéristiques du congé de maternité


La suspension du contrat de travail s’exerce avant la naissance dans le cas des mères biologiques si elles souhaitent commencer cette pause avant la naissance. Comme date limite, le congé de maternité commencera à compter chemin obligatoire le jour de la naissance du bébé, jour reconnu comme date limite pour la naissance de la prestation.

Pour les cas d'adoption ou de placement en famille d'accueil, la période de congé de maternité commence à être calculée le jour de la décision administrative qui motive le placement en famille d'accueil ou le jour de la décision judiciaire qui décide de l'adoption.

Le congé de maternité a une durée de 16 semaines apprécié de façon continue, dont au moins 6 semaines après l'accouchement. En cas de naissance multiple, la durée du congé de maternité est prolongée de deux semaines pour chaque enfant supplémentaire.

L’exigence de base pour opter pour le congé de maternité est être dans un statut élevé en sécurité sociale ou dans une situation assimilée à la sortie, ce qui équivaut à un chômage ou en congé de maladie.

Ces exigences laissent hors du système les professionnels qui, en raison de leur travail, ne sont pas inscrits au régime général de la sécurité sociale et sont mutualistes en tant qu'avocats ou avocats.

Montant économique et forme de calcul


Le montant économique de la subvention de congé de maternité est conditionné par la base réglementaire du travailleur qui a le droit de le recevoir. En règle générale, la base réglementaire de la prestation correspond à 100% de la base de cotisation de la travailleuse au cours du mois précédant le début du congé de maternité.

Cette base réglementaire n'a pas de limite maximale, comme pour les autres avantages, et peut être calculée en vérifiant la base de contribution reflétée dans la masse salariale du mois précédent. Les périodes minimales requises pour collecter le congé de maternité sont les suivantes:

  • Mère de moins de 21 ans. Aucune période de cotisation n'est requise.
  • Mère entre 21 et 26 ans. Vous devez avoir cotisé 90 jours au cours des sept années précédant la date de livraison ou 180 jours au cours de votre vie professionnelle.
  • Mère de plus de 26 ans. Vous devez avoir cotisé au moins 180 jours à la sécurité sociale, au cours des sept années précédant la date de livraison, ou 360 jours tout au long de votre vie professionnelle.

Si une mère remplit les conditions requises pour obtenir son congé mais ne remplit pas les conditions minimales de contribution, elle devra: droit à une allocation de maternité, ou une prestation de sept semaines pour un montant équivalent à 1,5 fois l’IPREM quotidien. Pour les naissances multiples, ce montant est prolongé de 14 jours pour chaque enfant supplémentaire.

Procédures à effectuer


La demande de congé de maternité Le travailleur doit le prendre lui-même dans n'importe quel bureau de l'INSS. La documentation à fournir est la suivante:
  • Demande de congé de maternité prête à l'emploi (voir lien PDF)
  • Certificat médical attestant des circonstances de la maternité.
  • Carte d'identité ou passeport pour les mères étrangères.
  • Certificat d'entreprise indiquant les bases de cotisation des 180 derniers jours.
  • Dans le cas des travailleuses indépendantes, les derniers reçus prouvant le paiement des frais.
  • Certificat d'inscription de l'enfant au registre de l'état civil après sa naissance ou enregistrement de la décision judiciaire d'adoption.

De plus, le congé de maternité permet transférer le droit à l'autre parent dans certaines circonstances et même opter pour un congé de maternité partagé. Ces cas permettent de concilier le repos entre les parents simultanément ou de configurer ces périodes en fonction des besoins des nouveaux parents.

Différences entre les congés de maternité, les congés médicaux et les congés liés au risque professionnel


L’un des fronts qui suscite le plus de doutes chez les femmes enceintes qui travaillent est la différences entre les différentes pertes de travail qui peut provenir pendant la grossesse. En premier lieu, il existe un congé de maladie dû à une maladie courante, pouvant être causé par une grossesse ou par un autre type de maladie.

Si une femme enceinte est en congé de maladie, vous ne pouvez pas commencer à profiter du congé de maternité avant l’accouchement, car les deux situations sont incompatibles. En cas de suspension du contrat de travail, par exemple, par la résiliation de celui-ci, les congés de maladie ne sont pas interrompus, sauf si un congé médical indiquant que la maladie est déjà terminée prend fin, ce qui se produit rarement.

Dans ce cas, la mère a droit à un congé de maternité au moment de la naissance du bébé car elle se trouve dans une situation assimilée à la sortie, comme décrit ci-dessus.

Par contre, si le congé médical obtenu vient à échéance causée par un risque professionnel pendant la grossesse et si le contrat est suspendu avant la demande de congé de maternité, la mère n'aura droit au congé de maternité que si elle est légalement au chômage, car la résiliation du contrat de travail élimine simultanément le risque de travail de grossesse. .

Ces types de victimes sont des victimes aux implications importantes, qu'il convient de garder à l'esprit en cas de licenciement, de résiliation de contrat ou de toute autre circonstance affectant notre continuité dans l'entreprise.