Le gouvernement interdit la prolongation du congé de paternité de deux à quatre semaines

Le 19 novembre, le gouvernement, par l'intermédiaire de son ministre de la Santé, des Services sociaux et de l'Egalité, a Ana Mato, a confirmé ce que déjà, après plusieurs reports, beaucoup assumé et est-ce que il est exclu de prolonger le congé de paternité de deux semaines à quatre actuellement, en raison du coût de cette mesure.

Selon le ministre, il n’est pas possible aujourd’hui de supporter le coût de la 245 millions en euros que cette mesure entraînerait.

L'argent doit être affecté "aux plus urgents", tels que l'augmentation des retraites, la création d'emplois et la garantie de services de base tels que l'éducation et la santé. Le ministre a affirmé.

Selon le député de CiU, les dépenses de cette mesure, qui représente 0,057% du budget de l'Etat Il pourrait être financé par l'allocation non attribuée de congé de maternité et de paternité en 2013.

Des promesses vides lors de la réconciliation

Il est très choquant de constater que, dans un pays où le taux de natalité est au plus bas, les mesures de conciliation du travail et de la famille continuent à faire rire et à faire partie de la liste des priorités nationales.

Une fois encore, nos politiciens sont incapables de voir au-delà de l’année des élections et nous continuons sans nous rendre compte que, même si d’autres pays de notre environnement ont pris des mesures pour résoudre les problèmes liés à la naissance, nous restons préoccupés par le fait de peindre le tracteur brûler le champ Et je me demande combien il en coûtera pour maintenir ce pays lorsque la population vieillissante atteindra le point de non-retour? Je suppose qu’ils répondront si cela sera fait par ceux de 2030.

Les paroles de nos dirigeants ont peut-être peu de valeur quand ils parlent d'égalité au travail s'il y a toujours une telle différence de jours. Il est logique que les entrepreneurs continuent à discriminer les femmes en âge de procréer contre les hommes, si ceux-ci pourront profiter de mini-vacances lorsqu'ils sont parents.

L'ennemi à la maison

Au petit désir du gouvernement de dépenser cet argent dans une activité qui ne génère pas d'avantages commerciaux à court terme, les quelques désirs d'une grande partie du groupe d'hommes sont unis. Et bien qu’il y ait un fort courant de changement à cet égard, l’idée qu’elle élève des enfants est pour elle une chose très répandue. Que ce soit notre travail et que les enfants soient des affaires de femmes.

Une mesure indispensable

Heureusement, je le répète, les choses changent et petit à petit, de plus en plus d'hommes se lèvent pour revendiquer leur droit de participer à l'éducation de leurs enfants. Pour cette raison, de telles mesures sont importantes pour être mises en œuvre dès que possible. Nous ne sommes pas comme des mères, nous n’avons pas pris notre fils depuis neuf mois, nous n’avons pas eu cette période d’adaptation à cette nouvelle situation qui est celle de devenir père. Et dans la plupart des cas, 15 jours ne donne même pas pour commencer à savoir.

Pas plus que quatre semaines, mais au moins c'est un début. C’est un moment précieux pour faire connaissance avec nous, pour vous débarrasser de cette peur intérieure qui vous vient à l’esprit la première fois que vous avez votre fils dans vos bras, ce moment où vous ne savez plus qui vous êtes, dans lequel un sentiment que vous n’avez jamais eu auparavant submerge, le sentiment d'être un père qui coûte parfois si cher à digérer.

Nous avons besoin de ces quatre semaines pour créer la base, la base de notre nouvelle famille, notre avenir. Nous devons vivre la maternité à côté de notre partenaire et non de l'autre côté de la ligne téléphonique. Tout comme nous avons besoin des vacances pour recharger les batteries, nous avons besoin de ce temps avec notre famille pour devenir des parents, pour passer de deux à trois ans.

Madame la ministre, il ne s'agit pas d'une dépense de quelques centaines de millions, mais d'un investissement futur de plusieurs centaines de milliards. C'est un investissement dans l'avenir du pays, dans nos fondations, c'est un pas de géant vers un avenir égal.

Il convient de garder à l'esprit que cette promesse était présente dans les bulletins électoraux de divers partis bien avant le début de la crise, sans qu'aucun d'entre eux n'ait rien fait pour la mener à bien. Je suppose que nous nous reverrons pour cette année 2015.

Sur eux et nous dépendons.